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mercredi 11 décembre 2013

Estime de soi

De manière plus ou moins consciente, nous avons tous un idéal de vie. 
Pour certains, c'est un véritable booster alors que pour d'autres il peut se révéler véritablement handicapant. On peut imaginer et/ou comprendre que cet idéal nous porte, nous dynamise ou alors nous plombe, nous ralentit, voire nous arrête dans notre fil de vie.

Selon quel processus ?

De fait, nous confrontons ce que nous faisons, réalisons dans notre vie aux valeurs humaines qui nous animent... nous dressons ainsi un bilan personnel, intime... nous accordant ainsi plus ou moins d'estime à nous-même, en fonction de l'adéquation de nos faits, actes à nos normes morales, spirituelles, éthiques, politiques, etc.
En conséquence, plus votre quotidien, votre réalité quotidienne est différente de votre idéal de vie, moins vous vous estimez, vous vous aimez donc. Plus vous dynamisez vos capacités de dénigrement et de jugement négatif envers vous-même !!!
Et là, c'est le point de jonction avec une "donnée" humaine essentielle : la CONFIANCE, notamment en soi ! Avoir confiance en soi passe par la croyance pleine et entière en ses aptitudes quelqu'elles soient, ses capacités personnelles.

Vous voyez mieux où le cercle vicieux dépréciatif se niche ?!

Si on voulait le détailler ce processus malfaisant, il se met en place systématiquement sous cette forme :
  1. je me donne un idéal ... de préférence inatteignable,
  2. j'essaie d'y tendre... sans toujours m'en donner tous les moyens, notamment de temps,
  3. j'échoue... sans admettre que c'était inévitable car "pas pour moi",
  4. je constate l'échec, me flagelle à répétitions de cet échec ne portant le regard que sur mes défauts et incompétences,
  5. la confiance que j'ai en moi s'altère, se délite et mon objectif se tronque,
  6. je ne m'aime plus, l'estime de moi... euh, s'estompe, s'assèche... la détestation se met en place,
  7. l'échec devient évidence pour tout projet... au lieu d'être dans sa force d'essai, d'étape dans la mise en place du projet quelqu'il soit. De fait, l'échec est parfois, voire souvent nécessaire à tout parcours même s'il indispensable !

Existe-t'il des solutions pour sortir de ce mouvement ?

Pour moi, oui !
L'une des solutions que je valorise, et d'abord parce que je l'expérimente depuis quelques années maintenant avec succès, est la sophrologie caycédienne® !

Le processus premier va être d'entrainer notre capacité à ne pas juger, à lâcher prise sur cet aspect de notre éducation qui vient gangréner notre regard au monde et ainsi de suspendre ce processus ininterrompu et intime.

Comment ?
D'abord en se reconnectant à ce qui "est" : notre premier vecteur vital au monde est notre corps, donc contactons nous "simplement" à lui, donc à nous-même ! Différentes techniques sophrologiques vont nous permettre ainsi de (re)prendre conscience de notre corps, de notre présence, de notre propre schéma corporel.
Au travers des différentes pratiques sophrologiques, on va aussi dynamiser nos capacités d'équilibre, de confiance et d'espoir. On va ainsi exploiter notre aptitude à s'autoprogrammer mais cette fois de manière efficace car positive : porter un nouveau regard sur nos capacités, compétences et aptitudes et donc mieux se projeter dans l'avenir, dans NOTRE vie... avec plus de liberté, de responsabilité et de dignité aussi. Revisiter nos valeurs et explorer nos projets sont aussi des axes essentiels dans le parcours sophrologique.

En effet, c'est ce que j'aime fondamentalement dans cette méthode, c'est l'accessibilité de la méthode mais aussi sa richesse... que l'on découvre à chaque pratique mais surtout dans notre vie même. La force de la méthode est d'abord l'entrainement. Toutes les personnes que j'ai pu accompagner ou que j'accompagne actuellement ne cessent de me renvoyer leur permet d'être plus ancrées dans leur propre quotidien, plus conscientes de ce qu'elles vivent et donc plus "partie prenante" dans les actes de leur vie... Véritablement, les évènements existent, les petits bonheurs comme les aléas se succèdent, cependant notre manière de les vivre peut évoluer et ainsi leur impact en être positivement transformé.
L'histoire, notre histoire nous appartient, dès aujourd'hui, non?!

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